
Ce très court article de l'Auvergnat de Paris relate la mort accidentelle de mon arrière-arrière-grand-oncle Antoine Vigouroux. Âgé de 57 ans, il était en 1928 domestique au village du Pont d'Auze, sur la commune d'Anglards-de-Salers ( Cantal), lorsqu'il est mort noyé.
Né à Anglards le 13 juillet 1870, il est le plus jeune des neuf enfants de Joachim Vigouroux, meunier, et de son épouse Antoinette Bonnefont. Il grandit au Moulin d'Auze entouré de sa nombreuse fratrie.

Lorsqu'il se marie, le 17 février 1898, il est cultivateur au Pont d'Auze, à l'instar de ses deux frères Michel et Jean, qui sont ses témoins. La mariée, Marguerite Mosnier, est institutrice à Anglards. Le couple a une première fille, Agathe, qui meurt en bas âge. En 1901, ils vivent à Saint-Antoine (Cantal) où Marguerite a été mutée. C'est là que naît leur fils aîné François en 1900. Ils recueillent également une enfant assistée, Marie Serre, alors âgée de 11 ans. Antoine n'exerce aucune profession.

Leur second fils, Marcel, voit le jour à Ségur-les-Villas ( Cantal) en 1904. Il est probablement mort peu de temps après. Antoine travaille désormais comme " voyageur". La famille s'installera ensuite à Loubaresse (vers 1920) puis à Champs-sur-Tarentaine (1921). Le recensement de 1926 indique qu'Antoine demeure au Pont d'Auze chez son frère Michel, mais Marguerite, semble-t-il, ne vit plus avec lui.
Le 25 mars 1928, Antoine Vigouroux tombe dans l'Auze et est emporté. Son acte de décès précise que son corps n'a été retrouvé que deux jours plus tard.

Marguerite s'éteint à Paris au tout début de l'année 1946. Elle vivait chez son fils François, hôtelier dans le deuxième arrondissement.
Décidément, les rivières sont dangereuses dans la région...